Sebamher Glandeur nature
Race : Génératrice de fumble aléatoires de la vie courante Fun : Spécialisation dans l'accueil de beaufs, franco-germano-anglais, attaque fossile +12
| Sujet: King Kong Lun 02 Jan 2006, 17:11 | |
| ATTENTION CE TEXTE N EST PAS DE MOI MAIS D UN AMI..., DJELLO (le cercle des vaches disparues...) Mais je le trouve tellement excellent que j'ai pas pu résister...
Seb - Citation :
- [JURASSIC PARK 4… heu… pardon… KING KONG !]
Alors, là, voilà ce que j’appelle un film à grand spectacle : musique pompeuse, décors panoramiques, images grandioses via les nouvelles technologies et le numérique, bref toute l’artillerie lourde !
Dès le départ, l’ambiance est installée (la grande ville de New York à l’époque de la grande crise) et c’est plutôt bien fait. Puis les choses s’enchaînent (façon de parler car toute la première partie du film, jusqu’à l’arrivée sur l’île, est un peu longuette) : on largue les amarres (petit clin d’œil à Titanic, en passant), on arrive sur l’île (au bout d’un certain temps) et là, nous avons nos sympathiques héros, blancs et bien habillés, qui mitraillent à tout va un groupe d’indigènes (figurants sortis d’un film de zombie avec de la boue sur le visage et des crânes miniatures, en guise de collier), alors qu’ils ne sont pas chez eux et n’ont d’ailleurs pas été invités. Faut dire que ces barbares avaient commis l’insupportable outrage de leur piquer leur nana, la seule fille de l’équipe, les boules, quoi ! Et soudain, c’est génial, on se retrouve dans Jurrassic Parc puis dans Microcosmos (un microcosmos survitaminé !). Et le véritable héro entre en scène (après une bonne heure, je pense), celui pour lequel on a payé sa place : King Kong. Et on n’est pas déçu : il ressemble tout à fait à ce que l’on attendait : un gorille géant !
Petite parenthèse sur la technique de drague du gorille : d’abord, il secoue la fille comme un prunier pendant un bon quart d’heure en lui envoyant son haleine fétide à la figure. Ensuite, il fait semblant de rigoler à ses acrobaties et lui tape plusieurs fois dans le dos comme à un bon camarade de régiment. Enfin, et c’est l’apothéose, il écrase la gueule à trois tyrannosaures et là, quand même, c’est le pied. Et ça marche ! La fille qui voulait le fuir s’accroche à lui comme une perdue et ils observent tous deux le coucher du soleil, au bord d’une falaise, en amoureux. Attention cependant aux demoiselles parmi vous que cela excite : le singe drague mais il ne couche pas ! En gros, il se déballonne grave, il assure pas une cacahuète. Bref, c’est tout dans les muscles et rien dans la culotte.
On retiendra cette scène sublime où l’actrice hésite un moment entre suivre Adrian Brody ou rester faire sa vie avec le singe. Cruel dilemme dont je ne vous révélerais pas l’issu…
A part ça, n’oublions pas les autres personnages : Viggo Mortensen en capitaine sympa mais en fait pas sympa mais en fait sympa et le black de service, le brave type zen, protecteur et moralisateur (qui se tape certainement le petit jeune dans les cordages mais ce n’est pas explicitement dit, politiquement correct exige). Et bien entendu, le réalisateur du film (dans le film) qui est certainement (sans ironie) le personnage le plus intéressant, celui qui ne recule devant rien pour continuer à tourner, préférant même sauver son trépied de caméra plutôt que son chef opérateur. On gardera longtemps en mémoire cette scène où tous se lamentent sur un camarade tué et où lui pleure sur sa caméra détruite (car la caméra meurt, mes pauvre enfants !). Sans parler de celle où, tombant à l’improviste sur un troupeau de brontosaure , il demande sans sourciller à son acteur principal de faire un peu joujoux avec la bêbête pendant que lui immortalise ce moment sur la pellicule !
En plus d’être du grand spectacle, le film nous apprend également une foule de choses utiles : 1) King Kong est de toute évidence hétéro (on s’en doutait), il n’aime pas les noirs et il ne comprend pas l’anglais. 2) Les tyrannosaures sont soit homos soit sexistes, en tout cas ils n’aiment pas les femmes ! 3) Une rafale de mitraillette suffit à neutraliser tout un troupeau de brontosaures qui charge (c’est toujours bon à savoir) 4) Les chauves souris géante à tête de vampire sont les amies des amoureux 5) Une jolie femme en pleurs et en robe blanche légère suffit pour qu’un aviateur de l’armée de l’air américaine renonce à mitrailler un singe géant de face mais ne suffit pas pour empêcher que le même aviateur ne mitraille le singe dans le dos ! 6) Nous avons de nouveau la preuve que les hommes sont prêts à tout, braver la tempête, massacrer des indigènes, affronter des dinosaures, lorsqu’il s’agit de récupérer une nana vraiment canon. Il était déjà connu que les hommes ne raisonnent pas avec leur tête mais avec leur qu… avec leur cœur. 7) Sur un point, le grand singe est bien l’égal de l’homme : il ne supporte pas qu’une femme lui dise "non" mais, au final, elle parvient toujours à le mener par le bout du nez.
Blague mise à part, ce n'est pas un mauvais film, surtout pour les amateurs d'effets spéciaux, d'images de synthèse et de combat de monstres. Mais Peter Jackson devrait apprendre à resserrer un peu tout ça et surtout apprendre la simplicité et l'humilité. Car quoique l'on dise, c'est bien toujours la même chose qui captive le spectateur dans cette histoire : la relation amoureuse (et réciproque) complètement improbable et sincère entre la jeune actrice blonde et le singe géant. Et la dernière partie, celle où le singe terrorise New York et grimpe en haut de l'Empire Stade Building, la fille dans ses mains, demeure dans cette version aussi la partie la plus intéressante !
PS : oublié de préciser aussi que nous avons notre petit Jamie Bell, qui a grandit, et qui nous refait son Billy Elliot sur le bateau. Le brave gars semble avoir développé un nouveau talent : réussir à mitrailler un gros insecte sur l'épaule de son pote en fermant les yeux (ça aide !)
Pour conclure, je vous dévoile ici la meilleure réplique du film. Adrian Brody à un chauffeur de taxi : « suivez ce singe ! »
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Pour ceux qui souhaitent aller voir ce film, je leur recommande expressement la version JAUEHACDMQSFCEQNPDFDBPSLESREFCSSESMTCGEEPEAALPNESAFCSSEPCTM "j'ai un enfant hyperactif à coté de moi qui se fait chier et qui n'arrête pas de faire du bruit, parler, se lever et se rassoir en faisant claquer son siège, et sa maman trouve ça génial et en plus elle a apporté le pique nique et s'amuse à faire crisser son sac en plastique, c'est tellement marrant !"
Malheureusement, elle est très peu disponible.
Djello | |
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Fred Flinstone Grand lama psyché
Race : Géologue éthylique & psychédélique Fun : Yoh ! Une bouteille de rhum !
| Sujet: Re: King Kong Ven 06 Jan 2006, 17:45 | |
| Après visionnage du film, je trouve cette critique tout à fait fidèle à l'esprit du film. Bravo Djello ! | |
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Lady O Funny Déesse suprême dé fote
Race : Elfette visant bien ! Fun : Fish Devise : Tagazok !
| Sujet: Re: King Kong Mer 22 Mar 2006, 22:12 | |
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Lady O Funny Déesse suprême dé fote
Race : Elfette visant bien ! Fun : Fish Devise : Tagazok !
| Sujet: Re: King Kong Ven 17 Nov 2006, 12:16 | |
| Demain je vais me marier !! | |
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