partagez vos livres...

Tiens, moi aussi il est dans ma liste à lire depuis ... houla on est déjà en 2021 ?!

Plus de 1000 pages... pas le courage...
Là je suis encore sur du Murakami, c'est plutôt 500 pages où il ne se passe presque rien, enfin si, mais surtout des pensées "étranges", et j'aime ça!

A 0,1 centimes la page, c’est sûr ça vaut le coup!

Ben moi tu vois j’ai toujours pas fini mon Murakami… il m’en reste un petit quart. c’est une histoire assez farfelue où les protagonistes partent à la recherche d’un mouton qui a la fâcheuse manie d’entrer dans l’esprit des gens, puis de les laisser en plan. En quelque sorte c’est un mouton qui finit par poser un lapin…

L'invasion des moutons psioniques de la quatrième dimensions dis donc ça devient intéressant ton livre

C’est pas mal, je suis presque au bout… Mais comme en general j’arrive à lire tout juste 5 pages et paf! je m’endors, j’avance pas vite.

https://www.babelio.com/livres/Murakami-La-course-au-mouton-sauvage/3006

Bon depuis je l'ai fini. C'était une chouette histoire de mouton!
Et du coup j'ai couru prendre la suite "Danse danse danse" que j'ai bien entamé. J'adore cet auteur.
Ses personnages sont assez flegmatiques et ils errent entre imaginaire et réel... c'est super!

La Comtesse Mordicus a écrit:

ouahouuu une belle selection de livre à chier chez Emmaüs...
et dire que je n'en suis qu'aux "Pilliers de la Terre" de Ken Follet !

J'en suis presque à la fin. D'où ma disparition pendant un mois... J'ai bien aimé, ça se lit facilement, l'histoire est passionnante, les personnages sont attachants. Je recommande

moi toujours dans ma phase murakami. j’ai fini “danse danse danse” et aussitôt acheté son dernier “chroniques de l’oiseau à ressort” après une interlude de recueil de nouvelles de yoko ogawa, une autre auteure japonaise que j’adore. Bref, toujours amoureux de la littérature japonaise.

Bizarrement, bien que j'adore le Japon, je ne me suis jamais confronté à la littérature japonaise. Il faudra que j'essaye un jour... quand j'aurai épuiser ma liste de tout ce qu'il faut que je lise.

ce que j’adore chez ces auteurs-là, c’est la frontière floue entre rêve et réalité. Et aussi une certaine fibre poétique!

Ah ben depuis j'ai bu la tasse avec Murakami!



Chroniques de l’oiseau à ressort
C’est un grand pavé de presque 1000 pages, donc à conseiller plutôt à ceux déjà initiés par le style de Murakami. L’histoire suit les déambulations d’un homme au foyer, sans enfant, dont le mariage est sur le point de capoter. Tout commence alors qu’il recherche son chat, qui a vraisemblablement dû s’éclipser en passant par l’étroit passage qui sépare les différentes habitations de son lotissement. Il va découvrir qu’un des appartements a été déserté, avec son vieux puits scellé, et faire la rencontre d’une jeune fille étrange avec qui il va sympathiser. A partir de là, sa vie va peu à peu basculer dans l’étrange: il reçoit les appels d’une mystérieuses femme aguicheuse tandis que des personnages de plus en plus loufoques font irruption dans sa vie. Comme toujours avec Murakami, la frontière entre rêve et réalité est poreuse. Ce qui fait qu’on ne peut prédire les issues des situations, ce qui maintient l’envie de lire la suite. Il y a de l’humour aussi, tant certaines situations sont saugrenues. On retrouve dans cette aventure qu’on pourrait séparer en trois parties principales tout ce qui fait qu’on aime ou pas Murakami.




Kafka sur le rivage
Celui-ci est un des plus grands succès de Murakami. On y suit deux histoires indépendantes qui peu à peu dévoilent des connexions. La première,  racontée à la première personne, narre la fugue d’un adolescent qui se surnomme lui-même Kafka. La seconde suit les déambulation d’un vieil homme simple d’esprit qui a des pouvoirs qui échappent aux gens « normaux » …  …notamment celui de comprendre et parler le language des chats. A cela s’ajoute, dans la première partie du livre, des rapports confidentiels évoquant un événement surnaturel qui aurait eu lieu en 1945. Des éléments plutôt disparates donc, qui peu à peu vont s’imbriquer les uns aux autres comme un puzzle, tout en laissant des plages de mystère. J’ai personnellement adoré cette construction, qui génère des moments d’illumination quand les liens entre les différents éléments deviennent évidents. 
Il y a de claires références au mythe d’Oedipe. Il est aussi beaucoup question de destinée. C’est une quête assez longue, avec son lot de bizarreries, tantôt drôles, tantôt cauchemardesques. Murakami est une sorte de David Lynch japonais. Une chose qui m’a déplu est le caractère peu attachant du narrateur, le jeune en fugue qui m’a paru trop mûr, trop lisse, trop stoïque…
J’ai trouvé que le roman souffrait aussi de quelques longueurs. En fait, je me suis rendu compte qu’une pause de Murakami était bienvenue. J’avais enchaîné celui-ci après Chroniques de l’oiseau à ressort, et c’est vrai qu’on retrouve beaucoup des mêmes thèmes: chats, brouillage entre rêve et réalité, hallucinations délirantes, etc…

Je pense qu’il faut faire une pause entre les romans de cet auteur, revenir dans son univers quand celui-ci nous manque plutôt que de tout aligner à la suite. Malgré ce bémol, ce fut une très bonne lecture.



L'histoire de mon oncle
Un roman traduit du chinois, cette fois. J’ai bien aimé la manière dont l’histoire est contée, car l’auteur livre régulièrement ses réflexions personnelles, ses choix délibérés pour transmettre le récit de « son oncle ». Elle indique que certains passages sont imaginés par ses soins, selon ce qui lui semble le plus probable. Mais venons-en à cet oncle. C’est un écrivain que l’auteure a connu (qui n’est pas réellement son oncle - c’est un surnom), mis au ban après la révolution culturelle, étiqueté de « droitiste ». Un homme de culture, humilié, qui finit par courber l’échine. Peu à peu, il est réhabilité mais sa vie bascule à nouveau. J’ai trouvé le récit très intéressant, déjà parce qu’il décrit la société chinoise de cette époque, avec cette ambiance de délation et de ragots, mais aussi et surtout pour le portrait de cet homme qui est dressé sans complaisance. Un personnage plutôt antipathique, qui se comporte mal, imbus de lui-même, soucieux de son image, égoïste. Rien qu’un être humain, en fait. Sa conduite qui découle de ses propres traumatismes est très bien décryptée. Aussi j’ai apprécié que l’auteure n’ait pas fait de cette histoire une fable moralisatrice, d’avoir gardé une sorte de détachement qui permet de voir en face les failles de l’âme humaine.